martes, 30 de septiembre de 2025

Atletas por la Paz pide exclusión de los equipos israelíes

El francés Paul Pogba se suma a un grupo de 48 deportistas que apoya la solicitud de suspender a Israel de las competiciones internacionales. 


El futbolista Paul Pogba, campeón del mundo con Francia, adhirió a un grupo de 48 atletas de distintos países que hacen parte de la iniciativa "Atletas por la Paz" para pedirle a la UEFA que excluya de toda competencia a los equipos de Israel por el genocidio que ese estado viene cometiendo en Gaza en contra del pueblo palestino.

De la mano de la organización británica Nujum Sports, los deportistas piden que se dé prioridad a "los valores de justicia, equidad y humanidad que promueve el deporte, sin involucrarse en política".

Nujum Sports también rindió homenaje a Suleiman Al-Obeid, conocido como el "Pelé palestino", quien fue asesinado por tropas israelíes en agosto pasado.

Según medios internacionales, la UEFA efectivamente estudia la posibilidad de suspender a Israel de sus competiciones oficiales, tal como hizo en el 2022 con Rusia después de su ataque a Ucrania. Al parecer, la mayoría de los miembros del comité ejecutivo de esa entidad estarían a favor de la exclusión, la cual podría anunciarse en próximos días.

De confirmarse la decisión, Israel quedaría al margen de la eliminatoria europea al Mundial 2026.

martes, 23 de septiembre de 2025

Tribunes antifascistes aux États-Unis, le front anti-Trump du football

Sport longtemps dénigré aux États-Unis, le soccer jouit d’une image plutôt progressiste. Certaines tribunes se démarquent par leur aversion pour le nationalisme, le suprémacisme blanc et l’homophobie. Au pays de Donald Trump, poste avancé de l’internationale réactionnaire, les supporters prennent leur part de résistance.


Dialectik Football

Suite à l’assassinat de Charlie Kirk, un influenceur ultraconservateur et agitateur trumpiste, l’extrême droite américaine pointe du doigt la gauche radicale. Dans une sortie dont il est coutumier, Donald Trump a désigné – sur sa plateforme Truth Social – le mouvement antifasciste comme “organisation terroriste”. Un remake de 2020 où il avait déjà émis cette idée au moment des émeutes qui avaient suivi la mort de George Floyd, tué par un policier de Minneapolis. Cet effet d’annonce dit beaucoup du climat fascisant imposé par les adeptes de la mouvance “Make America Great Again”.

Ce que Trump appelle “Antifa” ne désigne évidemment aucune organisation précise, mais cela permet de mettre sous pression toute forme d’opposition sociale à sa politique autoritaire et xénophobe. À moins d’un an de la prochaine Coupe du Monde, coorganisée avec le Canada et le Mexique, il ne se prive pas d’utiliser le football comme un champ de bataille politique. Mais il s’engage sur un terrain où les minorités opprimées, qu’il maudit tant, ont du répondant. L’opposition au trumpisme se fait régulièrement entendre dans les stades de Major Soccer League (MLS), de United Soccer League (USL) et de National Women’s Soccer League (NWSL).

Les premières flèches à Portland et Seattle

La Timbers Army et le Rose City Riveters à Portland, les Emerald City Supporters et le Gorilla FC à Seattle, font partie des fers de lance de cette culture antifasciste autour du soccer. En 2019, ces quatre groupes ont été à l’origine d’une mobilisation victorieuse contre l’interdiction par la MLS des drapeaux ou banderoles ornées du logo anti-nazi des “Three Arrows” (les “Trois Flèches”). Apparu dans les années 30, ce qui était d’abord identifié à la peu recommandable social-démocratie allemande et au “Front de Fer” – prétendant s’opposer autant au parti hitlérien qu’au KPD communiste d’Ernst Thällman – symbolise aujourd’hui le triple combat contre le fascisme, le racisme et le capitalisme.

Pour les huiles de la MLS, il ne s’agissait que de faire appliquer “l’interdiction des manifestations politiques” dans les stades. Derrière ce refrain classique de la bourgeoisie sportive, l’enjeu était plutôt de canaliser l’influence gauchiste dans les virages. A Columbus, Minnesota, Dallas ou Los Angeles, les supporters se sont ralliés au mot d’ordre “A United Front”, coordonnant les initiatives. En plus du soutien apporté par la légende Kareem Abdul-Jabbar, le mouvement  de l’ampleur jusqu’à l’Independent Supporters’ Council qui a ajouté sa voix à ce mouvement visant à faire plier la MLS et son code de conduite prônant l’apolitisme des tribunes.

Présenté comme un symbole extrémiste par les tenants de l’ordre, ce drapeau a aussi été utilisé dans les manifestations de Black Lives Matter de 2020. De nombreux supporters avaient soutenu ou pris part aux manifestations locales de BLM comme la Northern Guard de Detroit SC, mais aussi à Oakland, Seattle, Portland, Louisville et Los Angeles. Pour le tout premier match à domicile de leur équipe en MLS, les supporters d’Austin se sont rendus au stade derrière une grande banderole “Black Lives Matter”. Le hasard l’avait programmé le jour du Juneteenth, journée antiraciste de commémoration de la fin de l’esclavage que la MLS a intégré à son calendrier.

Durant le mois de juin 2025, les tribunes antifascistes ont largement relayé et appuyé la révolte populaire contre les raids policiers de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement): banderoles, grèves des encouragements, collectes solidaires. Dans la même période, le pays accueillait la Coupe du Monde des clubs de la FIFA, transformée par Trump et son fidèle allié Gianni Infantino en mini-répétition en vue du Mondial 2026. Pendant que le président américain fanfaronnait dans le bureau ovale devant une délégation de la Juventus avant le match d’ouverture, les rues s’embrasaient contre les rafles de travailleurs immigrés. Les agents fédéraux se sont vus fixer l’objectif d’arrêter et d’expulser 3000 personnes par jour, soit un million par an! En réaction, les manifestations et les émeutes se sont multipliées et se sont encore intensifiées après l’envoi de la Garde nationale.

Dans les rues comme dans les stades: “Abolish ICE”

L’hostilité contre l’ICE a gagné les stades, à Austin, à Chicago, à Seattle et dans d’autres villes. L’épicentre de la contestation a été Los Angeles. La ville a une longue tradition antiraciste et de solidarité avec les travailleurs immigrés. La communauté latino-américaine représente la moitié des 10 millions d’habitants du comté. The 3252 – groupe de supporters du LAFC réputés pour leur ferveur – a organisé une grève des encouragements lors d’un match face à Kansas City. Dans leur secteur on pouvait lire les messages “Abolish ICE” (“Abolir l’ICE”) et “Immigrants are the heartbeat of Los Angeles” (“Les immigrés sont le cœur battant de Los Angeles”). A la 78e minute, le kop s’est mis à scander: “What do we want? ICE out. When do we want it? Now!” (“Que voulons-nous? Plus d’ICE! Quand? Maintenant!”). A l’issue du match, le coach Steve Cherundolo a rappelé la force du lien communautaire entre l’équipe et ses supporters, incarné par la devise “Shoulder to Shoulder” (“Côte à Côte”).



Lors du derby LAFC – LA Galaxy le 20 juillet, les supporters de LAFC ont déployé un tifo proclamant “Los Angeles unidos jamás será vencido” (“Los Angeles uni ne sera jamais vaincu”). Le Los Angeles FC a été le seul club de MLS à communiquer son soutien officiel aux victimes de la chasse aux immigrés. Chez les féminines, l’Angel City FC a édité un t-shirt, porté par les joueuses et distribué aux fans, avec l’inscription “Immigrant City Football Club” et “Los Angeles is for everyone” (“Los Angeles est pour tout le monde”) en anglais et en espagnol au dos.

Côté LA Galaxy, l’Angel City Brigade s’était distinguée quelques semaines plus tôt avec un tifo “Fight ignorance, not immigrants” (“Combattez l’ignorance, pas les immigrés”). A l’extérieur du stade, les membres du groupes affichaient plusieurs messages: “Stop the Raids”, “Smash ICE” ou encore “No One is Illegal”. Le groupe fondé en 2007 est aussi monté au créneau pour dénoncer le silence de la direction du LA Galaxy. À la 12ᵉ minute du même match, l’Angel City Brigade a quitté sa tribune en signe de protestation. D’autres groupes comme les Galaxians et les Galaxy Outlawz se sont joints à l’action en restant silencieux, tout comme le groupe Riot Squad, situé de l’autre côté du stade, qui a sorti une banderole: “We like our Whiskey Neat, and our Land and People Free” (“Nous aimons notre whisky pur, notre terre et notre peuple libres”).

La peur des rafles aux abords des stades

Durant la Coupe du Monde des clubs, la police avait prévenu qu’elle ciblerait les abords des stades, créant un climat de terreur parmi les supporters issus de l’immigration. Selon ses propres enquêtes à visée commerciales, la MLS estime qu’environ 30% des supporters sont d’origine hispanique, soit beaucoup plus que dans les autres sports US. Cette dimension se visualise à travers certains groupes de supporters comme Los Bandidos à Phoenix, La Brigada de Oro à Nashville ou La Barra Brava à Washington. Cela n’intéresse visiblement la MLS que lorsqu’il s’agit de draguer une clientèle. Quand ces mêmes supporters sont directement menacés par les rafles policières, l’instance s’avère beaucoup plus frileuse.

De nombreux groupes de supporters ont partagé ce sentiment d’insécurité. A Nashville, la multiplication des raids anti-immigrés a notamment poussé la Brigada de Oro à suspendre temporairement son rituel festif d’avant-match. Certains membres ont même arrêté de venir aux matchs de peur d’être raflés, après qu’un des leurs ait été expulsé du territoire. “On subit un profilage racial spécifique, parce que l’ICE du Tennessee n’arrête personne d’autre. Ça se passe uniquement dans les quartiers à forte population latino”, souligne Abel Acosta, fondateur de la Brigada de Oro. Lors de la réception de Charlotte en mai 2025, les supporters présents ont eu une pensée pour leurs camarades absents, avec des banderoles en anglais et en espagnol annonçant: “Nous ne sommes pas tous là”.

Comme la grande majorité des clubs, le Nashville SC a choisi de rester en retrait. Un manque de courage criant pour un club qui a largement construit sa popularité sur la passion de la communauté latino-américaine. L’influence trumpiste n’est jamais loin: le sénateur républicain Bill Hagerty et ses enfants détiennent une participation minoritaire au Nashville SC. Une campagne de supporters réclame d’ailleurs son départ, en raison de son implication directe dans un projet de loi visant à priver d’aides les associations aidant les sans-papiers. L’administration Trump mène une guerre de classe au prolétariat immigré et entend militariser le rapport de force. Les supporters antifascistes ont montré qu’ils ne regarderont pas ailleurs.

jueves, 18 de septiembre de 2025

Federación Vasca de Fútbol gestiona un amistoso Euskadi-Palestina

"El fútbol puede y debe servir como altavoz de solidaridad", sostiene la entidad. El encuentro aún está en preparativos.


Agencia EFE

La Federación Vasca de Fútbol (FVF) lleva «tiempo en conversaciones» con su homóloga de Palestina para la celebración de un partido amistoso entre Euskadi y Palestina «de carácter solidario con el objetivo de reclamar y defender la paz».

La federación Vasca ha emitido esta nota «aclarando la información publicada» el miércoles, avanzada por la Cadena Ser, en la que se señalaba que las selecciones de Euskadi y Palestina disputarán un partido amistoso en el estadio de San Mamés, en Bilbao, el próximo 15 de noviembre.

«Ambas federaciones llevamos tiempo en conversaciones y seguimos colaborando para que el partido pueda celebrarse. La organización de este evento es ciertamente compleja y requiere la colaboración de todos los agentes de nuestra sociedad», explica la FVF en un comunicado.

Se irán comunicando los detalles

La nota, que comienza expresando la «profunda consternación» de la FVF «por la grave situación humanitaria que se vive en Gaza», recalca además que van a tratar de sacar adelante este encuentro «desde el convencimiento de que el fútbol puede y debe servir como altavoz de solidaridad».

«Llegado el momento, la FVF, en coordinación con la Federación Palestina de Fútbol, comunicarán los detalles de este posible encuentro. La FVF seguirá trabajando para que, a través del deporte, podamos ofrecer un mensaje claro de solidaridad y compromiso con la paz», concluye el comunicado.

El Athletic Club está colaborando «en la medida de lo posible» con la Federación para la celebración del partido.

lunes, 11 de agosto de 2025

Apoyar a Palestina en St. Pauli: el viacrucis de Jackson Irvine

El capitán del St. Pauli, el australiano Jackson Irvine, ha sido acusado de “antisemitismo” por su propia hinchada por expresar su apoyo al pueblo palestino.



Por Camilo Rueda Navarro

El australiano Jackson Irvine, jugador del FC St. Pauli alemán desde el 2021, vive un “viacrucis” por expresar su apoyo al pueblo palestino y denunciar el genocidio que éste padece por parte de las fuerzas de Israel.

Una parte significativa de su afición defiende ciegamente a Israel. Y el caso de Irvine “ilustra cómo la más mínima expresión de solidaridad con Palestina es perseguida allí”, registra Yann Dey-Helle en un editorial de la página Dialectik Football.

“En el St. Pauli, que durante mucho tiempo ha navegado bajo la imagen de un club rebelde y antifascista, no es bueno defender la liberación de Palestina”, explica Dey-Helle.

Esto queda en evidencia con el caso de Jackson Irvine, quien pasó de icono a paria luego de publicar en sus redes sociales una foto como “historia” portando una camiseta con la leyenda “FC Palestine”.

“La humanidad por encima de todo”

“Me pareció profundamente insultante y doloroso ser estigmatizado de esta manera. Nunca he hecho nada en mi vida ni en este club que sea discriminatorio u odioso hacia nadie. Siempre he puesto la humanidad por encima de todo”, expresó Irvine desde Flachau, Austria, donde el St. Pauli se encuentra en pretemporada.

El blog Millernton, que publica información de la afición del St. Pauli, lo criticó por “no distanciarse claramente de cualquier cuestionamiento del derecho de Israel a existir”.

A pesar de su defensa de la diversidad sexual y del movimiento Black Lives Matter (que el club apoya) su postura sobre Palestina le ha valido fuertes críticas, con la etiqueta de “antisemita”.

“Esto ilustra un clima que sigue siendo sofocante en los alrededores del St. Pauli, a pesar de la evidencia del genocidio palestino”, reflexiona Dey-Helle. “Las acusaciones de antisemitismo surgen ante la más mínima crítica al colonialismo israelí en Palestina”, agrega.

Esta actitud causó un cisma en la afición internacional del St. Pauli tras los hechos de octubre del 2023, cuando un ataque de Hamás al sur de Israel originó una ofensiva de este Estado sobre la Franja de Gaza, la cual ya acumula más de 60.000 muertes, la gran mayoría civiles, incluyendo poblaciones especialmente protegidas, como niños, médicos y periodistas.

Tanto el club como la barra oficial del St. Pauli, que se consideran “antifascistas”, tomaron partido por Israel y se limitaron a condenar a Hamás como grupo terrorista. Esto llevó a que varios clubes de fans internacionales le dieran la espalda y optaran por cesar sus actividades o disolverse.

Pese a la postura mayoritaria del St. Pauli, Jackson Irvine ha sido solidario con el pueblo palestino. En noviembre del 2023, fue uno de los impulsores de una campaña de recaudación de fondos de jugadores de la selección australiana destinada a Oxfam para apoyar la ayuda humanitaria a la población de Gaza, registró Pallonate in Faccia. “Posteriormente, el capitán del St. Pauli continuó apoyando públicamente a Palestina en sus redes sociales”, agregó ese medio italiano.

“La muerte de civiles es una tragedia en cualquier conflicto, y ese debe ser el foco principal del debate”, declaró, a su vez, a la cadena ESPN.

Pero esto le ha llevado a que su propia afición le señale, pues “parece que para seguir siendo un ídolo en el St. Pauli uno debe abstenerse de criticar a Israel”, resume el portal Dialectik Football.

Por ahora, Irvine sólo cuenta con el apoyo de algunas pocas voces disidentes en St. Pauli, como la cuenta de Instagram "fcsp.4.falastin", que apoya a Palestina, y los impulsores de la campaña "Show Israel the Red Card", que pide a las autoridades del fútbol excluir a los equipos israelíes de las competiciones internacionales, exhibiendo pancartas en los partidos del fútbol alemán.

domingo, 10 de agosto de 2025

Sergio Blanco: Antifascista militante

Fundador del Frente Antifascista de Suba y parte de una generación redskin que entendió que la lucha contra el fascismo se libra en los barrios, en las canchas y en la organización popular.


Por Revuelta Radio

Las calles de Bogotá están más frías hoy, el 6 de agosto de 2025, la música y el caos se mezclaron en el Movistar Arena de Bogotá. Lo que debía ser una noche de cumbia villera con Damas Gratis terminó en una batalla campal organizada por unos pocos. Sergio Blanco, compañero, militante antifascista y luchador incansable por la justicia social, fue arrebatado por la violencia que tanto combatió. Su nombre no es solo una línea en las noticias: es símbolo de resistencia, de coherencia y de entrega a la clase obrera.

Según testimonios de su hermana Mónica y sus compañeras, Sergio ni siquiera alcanzó a entrar al concierto. Grupos de barras bravas, armados con cuchillos y palos, iniciaron una cacería contra hinchas de equipos contrarios. En medio del pánico, Sergio y sus amigas intentaron defenderse con lo que tenían—piedras contra armas—pero la desproporción era brutal. En el intento por escapar de las brutales agresiones falleció Sergio, arrollado por un vehículo en las calles aledañas al recinto (hecho que no debe quedar impune por un conductor que huyó después de arrollarlo).

Militante de hechos, no de palabras, Sergio, conocido como Blanco o Blanquito, fue miembro fundador del Frente Antifascista Suba (FAS) y parte de una generación de redskins que entendió que la lucha contra el fascismo no se libra solo en consignas, sino en las aceras, en los barrios, en las canchas y en la organización popular. No era un idealista de escritorio: era un hombre de acción.

Desde la Localidad Z-11 en Bogotá, trabajó incansablemente para tejer redes de solidaridad, demostrando que su compromiso con los oprimidos iba más allá de lo discursivo. Creía en el pueblo organizado, y por eso dedicó su vida a construir poder desde abajo.

Fútbol, punk y resistencia

Para Sergio, el fútbol no era solo un juego: era un espacio de lucha de clases. Como hincha de Santa Fe, vivió la pasión del estadio como un territorio más donde el fascismo intenta avanzar, y donde la resistencia obrera debe plantarse firme. Sabía que en las gradas, como en las calles, la organización y la solidaridad son el único antídoto contra el odio.

Dentro de La Guardia Albi-Roja Sur y como integrante del Parche 10 siempre promovió el barrismo social y se caracterizó porque impulsaba actividades para hinchas en condición de discapacidad. Además también estuvo vinculado al programa Aguante Popular por la Vida del Ministerio de la Igualdad, donde trabajaba para transformar el fútbol en herramienta de inclusión. Promovía el diálogo entre barras, demostrando que el respeto y la organización popular son posibles incluso en las canchas.

Su militancia también estuvo ligada a la contracultura. Seguidor de la escena punk y skinhead antifascista, entendió que la música no es solo ruido: es un arma para despertar conciencias. La música no sonaba solo en sus audífonos, sino en su corazón combativo.

La mejor forma de frenar al enemigo es con el ejemplo

Blanco no predicaba lo que no practicaba. Era humilde, sencillo y leal, un hombre que jamás dio la espalda a sus compañeros ni a sus principios. Como padre, hijo, hermano y amigo, dejó una huella imborrable en quienes lo conocieron. Su coherencia era su escudo.

Hoy, mientras el poder intenta reducir su muerte a un “incidente”, los que lo conocen saben que Sergio Blanco cayó luchando. No fue una víctima pasiva: fue un militante que enfrentó al sistema hasta el final.

Memoria, dignidad y justicia

El mejor homenaje que podemos hacerle no es solo recordarlo, sino seguir su ejemplo:

– Organizándonos en nuestros territorios.

– Confrontando al fascismo en todas sus formas.

– Defendiendo los espacios populares, desde las canchas hasta los barrios.

La mejor forma de frenar a los enemigos de la clase obrera es con el ejemplo y la militancia activa.

¡Hasta la victoria siempre, compañero!